FAQ
Foire aux questions
La durée du programme est de 5 ans. En souscrivant à Soil Capital Carbon, vous vous engagez à réaliser un premier bilan carbone lors de votre inscription (« diagnostic de référence »), puis un bilan carbone chaque année pendant 5 ans. Durant les 5 années du programme, 80% de vos certificats pourront être vendus directement. Les 20% restants seront détenus dans une réserve d’assurance et ne pourront être vendus que 10 ans plus tard (années 10 à 15) lorsque nous aurons pu vérifier le maintien de vos pratiques séquestratrices de carbone. Cette vérification se fait par satellites et n’implique plus de bilan carbone ni de partage de données. Oui. Le semis direct n’est pas impératif pour stocker du carbone, il y a d’autres facteurs (comme la fertilisation organique, les couverts végétaux, le TCS, etc.) qui améliorent le bilan carbone dans notre modèle. Chaque tonne de CO2e évité ou séquestré durant le programme génère un certificat carbone. Votre diagnostic de référence influence la manière dont vos certificats seront calculés. En effet, si votre diagnostic de référence montre que vous êtes déjà stockeur net de carbone, votre bilan annuel sera comparé à une référence régionale fixe (+250kg CO2e/ha pour la France et la Wallonie) et tout le différentiel entre votre situation annuelle et cette référence régionale sera traduite en certificats. Si votre diagnostic de référence montre que vous êtes émetteur net de GES, votre bilan annuel sera comparé à votre diagnostic de référence et il vous faudra donc améliorer vos pratiques pour créer un différentiel qui sera traduit en un nombre de certificats. C’est bien le différentiel entre votre nouvelle situation à l’année x et votre situation de départ qui détermine le nombre de certificats générés. La durée du programme est de 5 ans. En souscrivant à Soil Capital Carbon, vous vous engagez à réaliser un premier bilan carbone lors de votre inscription (« diagnostic de référence »), puis un bilan carbone chaque année pendant 5 ans. Durant les 5 années du programme, 80% de vos certificats pourront être vendus directement. Les 20% restants seront détenus dans une réserve d’assurance et ne pourront être vendus que 10 ans plus tard (années 10 à 15) lorsque nous aurons pu vérifier le maintien de vos pratiques séquestratrices de carbone. Cette vérification se fait par satellites et n’implique plus de bilan carbone ni de partage de données. Pendant le programme, tous les agriculteurs doivent : La période de rétention est la période qui suit le programme de 5 ans. C’est la période durant laquelle l’agriculteur doit, au minimum, maintenir ses pratiques séquestratrices de carbone. Pendant la période de rétention, tous les agriculteurs doivent : Notre protocole de certification est vérifié par un auditeur indépendant. Cet audit a lieu de façon aléatoire sur un échantillon d’agriculteurs. Dans le cas où vous seriez sélectionné pour un audit, aucun frais ne vous sera demandé. Cependant, il vous sera demandé de présenter les éléments suivants : Le prix pour une exploitation familiale est de 980 € HTVA pour le diagnostic de référence, et 980 € HTVA pour chaque diagnostic annuel, donc au total 5880 € HTVA pour un programme complet. A noter que les coûts liés aux éventuelles analyses de sol (une en début de programme si vous n’en avez pas fait depuis plus de 5 ans, et une autre en fin de programme) ne sont pas inclus dans le programme. Tous les autres frais liés à la certification, aux audits éventuels et à la vente des certificats sont compris dans le prix et aucun frais supplémentaire ne vous sera demandé durant le programme. Oui. Du point de vue du programme, la superficie que vous exploitez ne peut pas augmenter pendant la durée du programme. Donc si vous savez que votre surface cultivée change légèrement chaque année, vous devez inscrire la surface qui restera dans votre exploitation pendant toute la durée du programme. Si vous louez une petite partie de votre terrain chaque année, vous pouvez continuer à inscrire ce terrain à condition que vous vous engagiez à fournir chaque année les données opérationnelles requises afin que nous puissions calculer l’impact des pratiques effectuées par votre locataire. Oui. Le semis direct n’est pas impératif pour stocker du carbone, il y a d’autres facteurs (comme la fertilisation organique, les couverts végétaux, le TCS, etc.) qui améliorent le bilan carbone dans notre modèle. Oui. Mais aujourd’hui, les conclusions scientifiques du GIEC (sur lesquelles se base le modèle de quantification du carbone que nous utilisons) considèrent que certaines pratiques, à savoir, le TCS, le semis direct, la fertilisation organique et les couverts végétaux, cessent d’accumuler du carbone dans les sols après 20 ans, selon les conditions suivantes: Si votre exploitation correspond à ces conditions, notre programme n’est pas optimal pour vos rémunérations carbone, car certaines de vos pratiques vertueuses ne seront pas comptabilisées. Le programme Soil Capital Carbon a été conçu pour les exploitations agricoles possédant des sols minéraux – plus précisément, des sols minéraux dont la matière organique est inférieure à 10 %. Si votre exploitation comprend des sols tourbeux ou des sols dont la matière organique est supérieure à 10 %, vous pouvez quand même vous inscrire. Cependant, nous exclurons ces parcelles de la surface agricole inscrite au programme. Nous vous conseillons de vous inscrire si la surface restante représente au moins 100 ha pour que notre programme soit rentable pour votre exploitation. Pour s’inscrire, tous les agriculteurs doivent : Non. Si les deux structures sont gérées d’une manière homogène (mêmes machines, cultures, outil de gestion, etc.) vous ne devez payer qu’un seul programme car Soil Capital Carbon les considère comme une seule exploitation. Non. Les rémunérations carbone ne sont pas cumulables. Oui. Bien que vous ne puissiez pas vendre deux fois le crédit GES d’une culture, nous avons développé une méthodologie pour exclure de Soil Capital Carbon les cultures de tournesol ou de colza qui sont déjà inscrites dans un programme de Bonus GES. Vous ne devez donc plus choisir entre toucher un bonus GES sur ces cultures individuelles ou toucher les rémunérations carbone sur l’ensemble de votre exploitation. Oui. La certification HVE n’est pas un programme de rémunération carbone, elle est donc compatible avec le programme Soil Capital Carbon. Non, puisqu’on ne peut pas cumuler les revenus du carbone d’une même culture. Vous devez donc faire un choix entre le Label Bas Carbone et notre programme de rémunération carbone, certifié selon la norme internationale ISO 14064-2. Bien que similaires, les programmes présentent de réelles différences dont voici les principales : Non. Notre programme de rémunération carbone est basé sur une certification internationale conforme aux normes ISO et la méthodologie de calcul utilisée pour les émissions GES est celle du Cool Farm Tool. Nous sommes donc un programme indépendant du Label Bas Carbone qui est d’application uniquement en France. Vous serez rémunéré chaque année pendant la période de génération de certificats carbone (donc en année 1, 2, 3, 4 et 5) après la livraison de vos diagnostics de suivi mySoilCapital. Chaque tonne de CO2e évité ou séquestré durant le programme génère un certificat carbone. Votre diagnostic de référence influence la manière dont vos certificats seront calculés. En effet, si votre diagnostic de référence montre que vous êtes déjà stockeur net de carbone, votre bilan annuel sera comparé à une référence régionale fixe (+250kg CO2e/ha pour la France et la Wallonie) et tout le différentiel entre votre situation annuelle et cette référence régionale sera traduite en certificats. Si votre diagnostic de référence montre que vous êtes émetteur net de GES, votre bilan annuel sera comparé à votre diagnostic de référence et il vous faudra donc améliorer vos pratiques pour créer un différentiel qui sera traduit en un nombre de certificats. C’est bien le différentiel entre votre nouvelle situation à l’année x et votre situation de départ qui détermine le nombre de certificats générés. Oui. Si vous n’utilisez pas encore de pratiques de stockage, vous pouvez générer des certificats carbone (et donc des rémunérations) en diminuant vos émissions et en augmentant votre stockage chaque année par rapport à votre diagnostic de référence. Un certificat carbone équivaut à une tonne de CO2 équivalent évitée ou stockée. Chaque année, sur base des résultats de votre diagnostic mySoilCapital, nous certifions (via notre partenaire South Pole) les diminutions d’émissions GES et/ou le stockage de carbone dans vos sols selon le standard international ISO 14064. Soil Capital Carbon permet à un agriculteur de vendre des certificats carbone ISO et non des crédits carbone. Les certificats que nous émettons sont en effet achetés par 2 catégories d’entreprises. D’une part, des entreprises agroalimentaires acheteuses de matières premières en France, en Belgique et en Angleterre qui ont pour volonté de réduire les émissions liées à leur chaîne d’approvisionnement. D’autre part, des entreprises non liées au secteur agroalimentaire qui utilisent nos certificats pour contribuer à la décarbonisation de leur région, sans pour autant les utiliser dans leur comptabilité carbone. La différence entre l’achat d’un certificat carbone ISO ou d’un crédit carbone compensatoire pour ces entreprises, réside principalement sur la possibilité ou non de compenser ses émissions et déclarer la neutralité carbone. Les certificats carbone ISO ne permettent pas à une entreprise de compenser ses émissions et de se déclarer neutre en CO2, ce que les crédits carbone compensatoires permettent. Vous serez rémunéré au minimum 27,5 euros par certificat carbone. C’est en effet le prix plancher auquel s’engage Soil Capital. Ce prix peut évoluer à la hausse en cours de programme puisqu’il correspond à un ratio fixe garanti sur toute la durée de votre engagement, et basé sur le prix moyen lors de la vente des certificats chaque année. Nous les retenons pendant 10 ans pour constituer votre réserve d’assurance. La réserve d’assurance sert de mécanisme pour compenser les pertes (échappements) éventuelles de carbone durant le programme et assurer la permanence des certificats carbone auprès des acheteurs. Chaque fois qu’une perte est confirmée à l’occasion d’une vérification, un nombre de certificats sera retiré (annulé) de la réserve d’assurance pour compenser la perte. Les certificats qui sont placés dans la réserve d’assurance ne seront pas vendus avant la fin de la dixième saison de production suivant immédiatement la génération de ces certificats. Des entreprises (alimentaires et non alimentaires) qui souhaitent soutenir une agriculture plus responsable et avec qui nous sommes en contact au travers de notre partenaire commercial South Pole. Nous ne vendons pas de droit à polluer : les entreprises achetant nos certificats ne peuvent pas prétendre à la neutralité carbone via ce mécanisme. Notre préférence va à la vente de certificats aux entreprises alimentaires, puisqu’en achetant vos certificats dans la même région que leur bassin d’approvisionnement, elles pourront démontrer que les émissions de leurs matières premières ont été réduites. Les certificats carbone générés pendant le programme seront exclusivement réservés à la vente à Soil Capital. L’agriculteur n’est pas autorisé à vendre ou à transférer des certificats carbone à des tiers, mais peut orienter des acheteurs potentiels vers Soil Capital. Les certificats carbone issus de Soil Capital Carbon ne permettent pas à une entreprise de compenser ses émissions et se déclarer neutre en carbone, contrairement aux crédits carbone compensatoires disponibles sur les marchés. La déclaration liée à l’achat de certificats dépend du secteur d’activités de l’entreprise qui achète. Une entreprise non liée à vos cultures achète vos certificats pour certifier et démontrer sa contribution aux améliorations quantifiées de l’empreinte GES de l’agriculture dans sa région, sans toutefois pouvoir compenser ses émissions et déclarer la neutralité carbone. Une entreprise liée au secteur agroalimentaire, qui achète vos cultures, achète aussi vos certificats pour certifier et démontrer que ses émissions indirectes de GES ont été réduites. Cette déclaration de réduction d’émissions peut être formulée au niveau de l’entreprise ou au niveau du produit qu’elle met sur le marché. Nous déclarons un « événement de perte » lorsqu’un dégagement de carbone provenant des stocks de l’exploitation agricole aura lieu. Celle-ci devra: Si un événement de perte se produit : Oui. Nous avons besoin d’une analyse récente (faite maximum il y a 5 ans) lors de votre inscription afin de calibrer le modèle (le Cool Farm Tool) qui calcule votre bilan GES et d’une nouvelle analyse en fin de programme (année 5). La fertilisation organique, la réduction du travail du sol, la présence de légumineuses non fertilisées dans l’assolement, les couverts végétaux, la réduction de la consommation de carburant et des intrants de synthèse. Non. Les prairies permanentes sont exclues des surfaces considérées pour le calcul du carbone en méthodologie ‘grande culture’ car les surfaces liées à l’élevage doivent faire partie d’un calcul carbone spécifique pour l’élevage. L’élevage a sa propre méthodologie carbone et nous comptons l’intégrer sur la plateforme dans le futur. Les prairies temporaires sont quant à elles considérées dans la méthodologie ‘grande culture’ actuelle (comme cultures) et elles sont source de séquestration de carbone. Les bandes enherbées permanentes sont considérées comme des prairies permanentes. Les haies, les vergers, les bois et les forêts ne sont malheureusement pas comptabilisés pour deux raisons : Par contre, nous comptabilisons les arbres dans les parcelles implantés en agroforesterie. Non, à ce jour les résultats (donc la biomasse) des couverts végétaux ne sont pas comptabilisés dans le bilan carbone, seulement leur utilisation. Les unités de méthanisation ne sont pas directement comptabilisées dans le bilan carbone car notre programme se focalise sur les émissions provenant des pratiques sur le terrain et celles associées aux intrants utilisés. Par contre, l’utilisation de digestats de méthanisation est comptabilisée et influence positivement le bilan carbone. Oui. Ces cultures sont souvent perçues comme nécessitant un travail du sol plus intense, même si certains réussissent à obtenir de bons rendements en travail simplifié. De toute manière, le travail du sol n’est pas le seul levier qui permet de stocker du carbone. Le fait d’avoir des cultures qui typiquement nécessitent un travail du sol plus intense dans votre rotation ne bloque ni votre participation au programme, ni votre capacité de générer des certificats carbone.
Top 5
Années 0 1 2 3 4 5 11 12 13 14 15 Coûts 980€ 980€ 980€ 980€ 980€ 980€ Surface (ha) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Revenu minimum par certificat 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ Certificats par hectare (carbone stocké + 0,25 t/ha) 1.25 1.25 1.25 1.25 1.25 Quantité vendue 80% 80% 80% 80% 80% 20% 20% 20% 20% 20% Revenus carbone 2,750€ 2,750€ 2,750€ 2,750€ 2,750€ 687€ 687€ 687€ 687€ 687€ Gains net -980€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 687€ 687€ 687€ 687€ 687€
1. Général
2. Critères d’éligibilité
3. Inscription
4. Rémunération carbone
Années 0 1 2 3 4 5 11 12 13 14 15 Coûts 980€ 980€ 980€ 980€ 980€ 980€ Surface (ha) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Revenu minimum par certificat 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ 27.50€ Certificats par hectare (carbone stocké + 0,25 t/ha) 1.25 1.25 1.25 1.25 1.25 Quantité vendue 80% 80% 80% 80% 80% 20% 20% 20% 20% 20% Revenus carbone 2,750€ 2,750€ 2,750€ 2,750€ 2,750€ 687€ 687€ 687€ 687€ 687€ Gains net -980€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 1,770€ 687€ 687€ 687€ 687€ 687€
5. Certificats carbone
6. Collecte de données
7. Méthodologie de calcul
8. Autre