Oui. Ces cultures sont souvent perçues comme nécessitant un travail du sol plus intense, même si certains réussissent à obtenir de bons rendements en travail simplifié. De toute manière, le travail du sol n’est pas le seul levier qui permet de stocker du carbone. Le fait d’avoir des cultures qui typiquement nécessitent un travail du sol plus intense dans votre rotation ne bloque ni votre participation au programme, ni votre capacité de générer des certificats carbone.
Les unités de méthanisation ne sont pas directement comptabilisées dans le bilan carbone car notre programme se focalise sur les émissions provenant des pratiques sur le terrain et celles associées aux intrants utilisés. Par contre, l’utilisation de digestats de méthanisation est comptabilisée et influence positivement le bilan carbone.
Non, à ce jour les résultats (donc la biomasse) des couverts végétaux ne sont pas comptabilisés dans le bilan carbone, seulement leur utilisation.
Les haies, les vergers, les bois et les forêts ne sont malheureusement pas comptabilisés pour deux raisons :
- Notre méthodologie de calcul ne nous permet pas à ce jour de comptabiliser les haies
- Nous évitons une double rémunération (celle du carbone, et les subventions dédiées à la mise en place des haies).
Par contre, nous comptabilisons les arbres dans les parcelles implantés en agroforesterie.
Non. Les prairies permanentes sont exclues des surfaces considérées pour le calcul du carbone en méthodologie ‘grande culture’ car les surfaces liées à l’élevage doivent faire partie d’un calcul carbone spécifique pour l’élevage. L’élevage a sa propre méthodologie carbone et nous comptons l’intégrer sur la plateforme dans le futur. Les prairies temporaires sont quant à elles considérées dans la méthodologie ‘grande culture’ actuelle (comme cultures) et elles sont source de séquestration de carbone. Les bandes enherbées permanentes sont considérées comme des prairies permanentes.